
Un sac de haricots rouges dans la main gauche, une raquette dans la droite : Novak Djokovic a pris l’habitude de bousculer les idées reçues avec autant de dextérité qu’il en met à dompter les balles sur le court. Oubliez l’image du champion serbe mordant dans un steak après la victoire : depuis quelques années, une nouvelle rumeur s’impose – et elle ne cesse de faire débat. Djokovic aurait-il troqué la viande contre les pois chiches pour gagner en puissance ? La question agite autant les vestiaires que les réseaux sociaux.
Entre les entraînements sans fin, les tournois qui s’enchaînent aux quatre coins du monde et la pression constante de la performance, le choix du végétal chez un athlète de ce calibre intrigue. Derrière les trophées, quelle place accorder à ce régime que d’aucuns jugent incompatible avec l’élite sportive ?
A lire également : Taurine en musculation : avantages, dosage et efficacité !
Plan de l'article
Djokovic et l’alimentation végétale : convictions, diagnostics et signaux forts
Pour Novak Djokovic, l’alimentation n’a jamais été reléguée au rang de détail anodin. En 2010, la trajectoire du numéro un mondial bascule : il croise la route du Dr Igor Četojevic. Le verdict tombe : double intolérance au gluten et aux produits laitiers. Fini le lait, terminé le pain blanc, adieu les plats traditionnels serbes riches en viande : le champion opte pour un virage radical. Légumes, fruits, céréales sans gluten, légumineuses deviennent ses nouveaux partenaires d’entraînement. Rapidement, le changement se lit sur le court – moins de blessures, récupération express, énergie retrouvée.
Le régime végétalien de Djokovic ne se limite pas à la sphère privée. Il partage son expérience dans Serve to Win, lance le restaurant vegan Eqvita à Monaco, produit le documentaire The Game Changers, et s’engage auprès de Peta France. Si le clan Djokovic préfère parfois parler de « régime à base de plantes » plutôt que de veganisme pur et dur, la direction est claire : le champion assume et promeut ses choix, sans détour.
A lire en complément : Meilleure protéine avant de se coucher : les choix efficaces pour une récupération optimale
- Djokovic attribue une partie de ses performances à son alimentation végétalienne et sans gluten.
- La rencontre avec le Dr Četojevic marque un avant et un après dans sa carrière.
- Eqvita, Serve to Win et The Game Changers : autant d’initiatives concrètes qui témoignent de son engagement pour l’alimentation végétale.
Le régime Novak Djokovic s’affiche partout : à table, dans les médias, sur le grand écran d’un documentaire. Plus qu’une stratégie, c’est devenu une signature. Entre rumeurs persistantes et faits avérés, Djokovic érige l’alimentation végétale en pilier de sa réussite.
Le champion serbe : vegan ou pas ?
Le terme vegan flotte autour de Novak Djokovic comme une étiquette accrocheuse, mais la réalité s’avère plus nuancée. Officiellement, le champion revendique une alimentation végétale : il a banni viande, poisson, œufs, produits laitiers de son quotidien. Côté engagement, il ne se contente pas de modifier son assiette : il s’investit auprès de Peta France, finance The Game Changers, et ouvre le restaurant Eqvita.
Pourtant, Djokovic garde ses distances avec le terme « vegan ». Il préfère parler de santé, d’optimisation, de longévité. L’éthique animale ? Peu abordée publiquement. Il tient à rappeler que sa démarche n’a rien d’un dogme : ce qui compte, c’est le bien-être et la performance. Interrogé sur sa pratique, il répond simplement : le végétal, oui, mais sans militantisme affiché.
- Sur les tournois, aucune trace du champion consommant des produits d’origine animale.
- Il agit comme ambassadeur de l’alimentation végétale dans le sport professionnel, sans jamais en faire une croisade personnelle.
La frontière reste floue : Djokovic coche toutes les cases d’un mode de vie végétalien, mais refuse d’arborer l’étiquette. La performance reste le nord de sa boussole : il incarne la réussite d’un régime végétal, tout en le laissant ouvert à l’interprétation.
Quel impact sur ses performances et sa récupération ?
La métamorphose physique et mentale de Novak Djokovic coïncide avec l’adoption d’un régime végétalien et sans gluten. Depuis le diagnostic du Dr Četojevic, la transformation est indéniable. Djokovic relie ses plus grands succès à ce nouveau cap alimentaire. Sur le court, la différence saute aux yeux : récupération éclair, endurance décuplée, blessures espacées. L’Open d’Australie 2012 reste dans les mémoires : près de six heures de combat contre Rafael Nadal, et un corps qui ne lâche rien.
Le Serbe met en avant la disparition des allergies, une forme physique affûtée, la sensation de légèreté, et une clarté mentale inédite. Dans les moments de tension extrême, cet équilibre fait la différence. Son livre “Serve to Win” est devenu le manuel des sportifs en quête de longévité et de constance au sommet.
- 22 titres du Grand Chelem, égalant Rafael Nadal, témoignent d’une régularité et d’une résistance à l’épreuve du temps rarement observées dans l’histoire du tennis.
- Le choix végétal de Djokovic inspire désormais d’autres athlètes en quête d’une récupération optimale, bien au-delà du tennis.
Dans la vie de tous les jours, le menu de Novak Djokovic a des allures de manifeste. Au petit-déjeuner : fruits frais à la pelle, graines, smoothies protéinés à base de végétaux. À table : légumes crus ou cuits, céréales sans gluten, légumineuses, aucun produit d’origine animale à l’horizon. Son restaurant Eqvita, à Monaco, sert d’étendard à cette approche respectueuse du vivant.
Adopter un régime végétalien à ce niveau ne relève pas seulement de la discipline : il faut aussi affronter le scepticisme, jongler avec la logistique sur le circuit ATP, et s’assurer d’un équilibre nutritionnel malgré les déplacements incessants. Avec “Serve to Win” et “The Game Changers”, Djokovic partage son expérience, démontrant que la performance de haut niveau n’a pas besoin de viande pour s’imposer.
Son exemple fait des émules : Venus et Serena Williams, Lewis Hamilton, Arnold Schwarzenegger, Kyrie Irving ou encore Patrik Baboumian ont eux aussi franchi le pas. Pour certains, comme Venus Williams, c’est une réponse à la maladie ; pour d’autres, une stratégie pour prolonger leur carrière et rester compétitifs.
- Le choix du champion serbe s’inscrit dans une démarche globale : réduire l’empreinte carbone, préserver la planète, sans rien sacrifier à la performance.
- Ses bénéfices : récupération accélérée, longévité, clarté d’esprit – autant de promesses qui font désormais écho jusque dans les vestiaires de la NBA ou sur les circuits de F1.
La raquette à la main, le sourire aux lèvres, Djokovic continue d’avancer à contre-courant. Si la recette secrète du champion tient dans un bol de quinoa, alors le tennis n’a pas fini de vibrer au rythme du végétal.